Grèce : l'île de Délos menacée par la montée des eaux
L’île de Délos est menacée par la montée de la Méditerranée. Le niveau de la mer est de plus en plus élevé. Des monuments historiques pourraient disparaître prochainement.
Pour visiter Délos (Grèce) dans 20 ans, il faudra sans doute une combinaison de plongée et des palmes. L’île grecque dédiée à Apollon disparaît peu à peu sous la Méditerranée. Le quartier du port antique a déjà basculé. L’hiver, à chaque tempête, la mer submerge une partie de la ville, ainsi qu’un morceau de Mykonos. En un siècle, le niveau moyen de la Méditerranée s’est élevé de 50 centimètres à 1,50 mètre selon les endroits. Une grande partie des monuments de Délos est désormais à l’altitude zéro.
Attendre que la Méditerranée ne redescende
Les archéologues tentent de mettre de côté les pièces en marbre les plus précieuses. Chaque jour, des milliers de touristes débarquent et peu réalisent qu’ils sont la dernière génération à pouvoir visiter à pieds secs cette île classée au patrimoine de l’humanité. L’une des possibilités envisagées serait de fermer le site à tout public et d’ensevelir les sanctuaires sous des tonnes de terre en attendant que la Méditerranée redescende dans quelques siècles. Avec ces milliers d’îles, la Grèce est en première ligne face au réchauffement climatique. Les autorités ont choisi Délos pour symboliser la montée de la Méditerranée.
Climat. La France doit mieux s’adapter aux changements
Les scientifiques du Giec, mandatés par l’Onu, publieront ce lundi 28 février un rapport très attendu sur la façon dont les pays font face aux conséquences du changement climatique. La France ne sera pas la mieux classée, anticipent des experts français qui plaident pour une meilleure politique d’adaptation.

Soulevements de la Mer

Comme chacun.e sait, les écosystèmes terrestres comme marins n’en finissent pas de s’effondrer. La pêche industrielle ravage les petites pêcheries et les vies autour d’elle, tandis que le tourisme, lui, devient vert et que la prospection gazière se flatte de respecter l’environnement. Les responsables de cette catastrophe ont un nouveau projet d’avenir pour nos océans : protéger, explorer, exploiter. Et c‘est à Brest, aux Capucins entre le 9 et le 11 février, que toutes ces bonnes âmes ont prévu de se retrouver.
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